Guide de survie pour voyageur solitaire

À noter : tous les éléments relatés dans mon blog sont clairement (comme dirait une amie) le reflet d’expériences passées.   Vous pouvez donc lire les différents articles en vous disant que si c’est écrit comme étant une astuce, ça signifie que je me suis trouvée dans une fâcheuse position.   Le genre de situation où je m’auto-congratule : « Bravo championne » ou que je me fais des notes à moi-même pour la prochaine fois… car il y aura prochaine fois. Dans ma grande naïveté, lorsque j’ai commencé à voyager, je pensais retrouver le même confort sanitaire partout dans le monde.   Je m’attendais à certaines variances, bien sûr, mais… disons que j’ai été pour le moins surprise à certaines occasions.  Après que j'ai relaté quelques anecdotes de toilette à ma mère récemment, elle m'a dit: "c'est ça que je suis curieuse de savoir".  "O-K", ai-je répondu, vaguement troublée par les intérêts à connotation scatologique de ma mère. ...

Se réveiller à 3h du matin dans un environnement inconnu avec un vague souvenir des événements de la veille à la recherche de repères...  Sounds familiar?  Et bien c'est ce qui arrive quand on voyage, un peu, beaucoup, souvent, tout le temps...  Pour le travail dans mon cas. Le cerveau est aux aguets en permanence, chaque geste simple qu'on accomplit dans la routine quotidienne est un recommencement au fil des endroits où l'on est.  Se brosser les dents, faire confiance en l'eau du robinet ou non (maintenant, je me brosse les dents avec l'eau du robinet à tous les coups et tant pis pour le système), faire ou non confiance à la nourriture, apprivoiser la chambre, l'hôtel et les environs pour le bref passage...  Tous les jours, toutes les fois, c'est une adaptation dont l'effort physique et psychologique est sous-estimé.   Je ne compte pas non plus les chocs du décalage horaire.  J'étais au Sri Lanka hier, je suis en Belgique aujourd'hui et...

La première fois que j'ai voyagé par affaires, je travaillais pour Dutailier et je devais aller en Roumanie, avec une escale à Amsterdam.  À l'époque, j'avais demandé à mon patron si je pouvais passer quelques jours à Amsterdam, ce qu'il avait refusé, m'ayant cependant accordé une nuit de transit vu les horaires de vol.  Il m'avait dit que j'aurais plein d'autres occasions d'y retourner lors d'un voyage futur. J'ai donc utiliser les quelques heures à ma disposition pour visiter tout ce que je pouvais dans ce laps de temps: le musée Anne Frank, le musée Vangogh, j'ai vu le Red light et j'ai fait un tour de péniche...  en m'endormant dans le bateau car le décalage a été dur.  J'ai optimisé chaque minute de la journée, oublié mon passeport dans un café (distraction oblige) et j'ai marché des km et des km...  J'ai mangé le meilleur sandwich de charcuterie "ever" ; encore dans mon souvenir, j'ai le goût de c...